dimanche 14 janvier 2007

Catherine Medicis/Corinne Lepage

Catherine Médicis est Corinne Lepage, et inversement. CAP 21 a confirmé jeudi 4 janvier que l'ancienne ministre de l'environnement se cachait derrière la "candidate masquée" qui avait voulu créer le suspense en publiant à l'automne sous un pseudonyme deux livres-programmes : J'arrive et On efface tout et on recommence. Le parti écologiste confirme l'information révélée la veille par Le Canard enchaîné.

C'est comme prévu le vendredi 5 janvier que Corinne Lepage va se dévoiler officiellement. Le site 5janvier2007.com a été créé à cet effet par la candidate déjà déclarée de CAP 21, qui avait recueilli 1,88 % des voix en 2002.
"Français, encore un effort pour sortir de la monarchie bananière et rentrer dans une république durable", enjoint-elle dans une tribune publiée lundi sur le blog politique Nuesblog, associé au "coming-out" avec le site de l'hebdomadaire Marianne.
Curieusement, l'avocate, écologiste reconnue, n'y mentionne aucun thème lié à l'environnement. Elle propose surtout trois mesures pour sortir la France de la "monarchie", c'est-à-dire permettre aux citoyens de réellement participer : "Le référendum d'initiative populaire et législatif", "la possibilité de saisine par les citoyens du Conseil constitutionnel" et la création d'un "conseil de la société civile", élu par les catégories socioprofessionnelles et par les organisations non gouvernementales, qui remplacerait le Conseil économique et social.
DIFFICILE "TROISIÈME VOIE"

"Elle n'abandonne pas l'écologie", justifie cependant le porte-parole de CAP 21, Eric Delhaye, qui souligne que Mme Lepage a dirigé le New Deal écologique, un ouvrage collectif rédigé avec des acteurs de l'entreprise, sorti en décembre. "A chaque fois qu'on s'attaque aux OGM, aux nanotechnologies ou au nucléaire, on se trouve confronté au problème du fonctionnement des institutions : le secret industriel, le secret-défense, la représentativité des élus, le manque de crédibilité des expertises, etc.", explique-t-il encore.
En prenant il y a quelques mois le pseudonyme Catherine Médicis, Corinne Lepage s'attendait-elle à une campagne si bouchée pour les petits candidats ? "L'effet vote utile est très fort", reconnaît le porte-parole de CAP 21, qui revendique 400 parrainages.

Se lancer dans la présidentielle n'est-il pas, dès lors, un moyen pour l'ancienne ministre d'Alain Juppé de rabattre des voix écologistes vers Nicolas Sarkozy, en échange éventuellement d'un poste ? "Corinne Lepage n'a négocié avec personne. Elle ne sait pas si elle appellera ses électeurs à se rallier au second tour, ni pour qui. Il y a à CAP 21 des sensibilités de centre droit comme de centre gauche."
Après l'échec relatif de la "plate-forme commune" envisagée à l'automne entre écologistes, Mme Lepage aimerait faire émerger une hypothétique "troisième voie", à l'instar de Christine Boutin, désormais ralliée à Nicolas Sarkozy ou de François Bayrou, qui a perdu du terrain dans les sondages pendant les fêtes. "C'est une vision à long terme", conclut Eric Delhaye.

Alexandre Piquard





Revue de Presse de la campagne présidentielle de Corinne Lepage


Corinne Lepage se cachait derrière le pseudonyme de Catherine Médicis
PARIS (AP) - L'ancienne ministre de l'Environnement et candidate à l'élection présidentielle Corinne Lepage a confirmé vendredi qu'elle se trouvait derrière le pseudonyme de Catherine Médicis, dont elle avait usé pour signer deux livres politiques l'automne dernier.
D'abord révélée par "Le Canard enchaîné" mercredi, puis confirmée par le parti de Mme Lepage, CAP 21, auprès du quotidien "Le Monde" jeudi, cette information a enfin été dévoilée par l'intéressée elle-même dans un entretien audio publié tôt vendredi sur le site Web du "Figaro".
Dans cet entretien, Mme Lepage déclare qu'elle s'était sentie obligée de recourir à ce "stratagème" du pseudonyme pour "se faire entendre".
Elle précise également qu'elle dispose de "près de 400 signatures" en vue de sa participation au premier tour de la présidentielle, le 22 avril prochain

Associated Press - 5 jan. 2007

Pour les écolos, la télé peut mieux faire
Vu du ciel » (2/4)
PENDANT longtemps, Nicolas Hulot a été le seul à exposer des préoccupations écologiques dans un programme diffusé à 20 h 50. Fin décembre, TF 1 a laissé son antenne à Nicolas Vanier et son « Odyssée sibérienne ». Sur France 2, Yann Arthus-Bertrand propose ce soir (20 h 50) son deuxième « Vu du ciel », après un premier numéro diffusé en octobre dernier. Les questions de biodiversité avaient tenu en haleine 5, 6 millions de personnes, soit près d'un téléspectateur sur quatre. Nul doute qu'avec la question de l'eau et la nécessité de la protéger dont il nous entretiendra tout à l'heure, le photographe fera encore mouche. De quoi faire pâlir d'envie les politiques concernés par la question, qui peinent, eux, à convaincre et à faire le plein dans les urnes ? Oui et non. Un capital sympathie enviable D'abord, beaux joueurs, ils se réjouissent de voir leurs chevaux de bataille enfourchés par d'autres. « Pour ce que j'ai pu voir et entendre, Yann Arthus-Bertrand dit des choses que nous disons depuis des années », note Yann Wehrling, le porte-parole des Verts. Même remarque préalable du côté de Corinne Lepage, présidente de Cap 21 : « Yann Arthus-Bertrand et Nicolas Hulot disent : Regardez, c'est épouvantable, et font le constat que nous faisions déjà il y a quinze ou vingt ans. Nous avons eu raison trop tôt : à l'époque, ça n'intéressait personne ! » Pas question, donc, de faire la fine bouche. De là à se mettre à croire au Père Noël... « C'est une grande satisfaction de voir ces sujets portés par la télévision, reprend l'ancien secrétaire national des Verts. Mais aucun élément ne permet de dire que cela se traduira en actes, que ce soit dans un engagement associatif ou dans un vote... » L'un et l'autre remarquent en outre que ces émissions ne prennent pas le téléspectateur à rebrousse-poil : « Elles renvoient un peu loin les problèmes, et les choses à faire, remarque Yann Wehrling. Alors que la réalité française, on n'en parle pas : on ne voit jamais de soirées sur la gestion de l'eau par les agriculteurs français, ou sur nos étés caniculaires avec les vieux qui meurent... » La candidate à l'élection présidentielle se fait, elle aussi, plus mordante : « Arthus-Bertrand et Hulot sont dans la dénonciation. Moi, je propose des solutions. C'est plus ingrat. » Tellement ingrat, d'ailleurs, que la télévision ne voudrait pas s'en faire l'écho. « Aucun écologiste, que ce soit Dominique Voynet ou moi, n'a jamais disposé d'un espace médiatique équivalent à celui dont disposent ces messieurs. Sur ces trois derniers mois, j'ai eu 45 secondes sur TF 1 », s'insurge celle qui a réuni 1, 88 % des suffrages au premier tour de l'élection présidentielle de 2002. En résumé, il y aurait donc ceux qui parlent aux tripes et ceux qui s'adressent à la raison. Les premiers font de la télé, conseillent de fermer le robinet pendant qu'on se brosse les dents et bénéficient d'un capital sympathie enviable. Les autres font de la politique, demandent aux téléspectateurs-citoyens de renoncer à leur confort en abandonnant leur voiture et... attendent toujours le grand soir. Alors même que « l'écologie, tout le monde est pour », rappelle Yann Wehrling !
Aude Dassonville

Le Parisien - 4 jan. 2007




Communiqué : CORINNE LEPAGE EST CATHERINE MEDICIS

Dans « J'arrive », pamphlet et état des lieux de la France, publié en octobre 2005, Catherine Médicis annonçait déjà sa candidature à l'élection présidentielle de 2007. Et elle donnait la date précise de la révélation de sa véritable identité : le 5 janvier 2007. Ce qui fut dit est fait. Catherine Médicis n'est autre que Corinne Lepage, avocate internationale connue pour défendre depuis des années les grandes causes de l'environnement, auteur de plusieurs ouvrages dont, l'an dernier « Si c'était elle », ministre de l'Environnement et candidate aux élections présidentielles de 2002.

Sous le pseudonyme de Médicis, un collectif dirigé par l'écrivain et journaliste André Bercoff, a élaboré, avec Corinne Lepage, « J'arrive » et en mai 2006 « On efface tout et on recommence, propositions pour une nouvelle révolution française » parus aux Editions Michalon. En même temps, le collectif anime le site Internet 5janvier2007.com, qui a reçu des dizaines de milliers de mails, véritable cahier de doléances des Français de tous bords et de toutes convictions.

Désormais, Catherine Médicis ne s'avance plus masquée. Elle dira toutes les propositions qui sont déjà les siennes et avancera les bases d'une nouvelle manière de faire de la politique, sans complaisance ni faiblesse.

Le manifeste qui paraît aujourd'hui 5 janvier 2007, que l'on peut se procurer dores et déjà sur Amazon.fr et qui s'intitule « Français, encore un effort pour passer de la monarchie bananière à la République durable », esquisse le portrait d'une véritable révolution qui sera tranquille ou violente, selon ce que les Français accepteront ou pas des conditions qui leur sont faites depuis trop longtemps. Ecologie, Liberté, Egalité, Fraternité, Laïcité : toutes ces idées restent, hélas, neuves en Europe et ailleurs.

Comment passer enfin à l'application ? Corinne Lepage et Catherine Médicis répondent.

Le MANIFESTE

A l'occasion du 5 janvier 2007, Catherine Médicis a rédigé un manifeste pour une République durable. Ce manifeste est disponible en intégralité sur notre site : cliquez ici pour lire ou imprimer le manifeste

Nuesblog & Marianne2007.info : Catherine Médicis est Corinne Lepage
interview exclusive > Pourquoi ? Quel message ? Quel projet ?

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