lundi 15 janvier 2007

Arlette laguiller/ BRANDBOOK


Arlette laguiller/ BRANDBOOK

1- EXPRESSION DU GENRE

"lutte ouviere"
"l’avenir appartient à la classe ouvirère"
le défendeur du droit d’ouvrier”

2- LOOK



 - coupe de cheveux

- amiable affable
– hommête
– a proche des ouvieres

3- COULEUR DOMINANTE

rouge, celle de son parti LO



4- LANGAGE, GESTUELLE
Arlette Laguiller est une femme de caractère et conséquente.
Elle tiendra toujours le même langage, le même discours politique, aussi longtemps qu’elle en aura la force et l’énergie. Radicale peut-être, mais fidèle à ses idées : ses convictions, pour défendre la cause comme elle dit, des travailleurs, sont loin d'être altérées.

personne ne veut d'Arlette ni comme présidente ni comme conseillère vestimentaire mais les Français veulent que certaines de ses revendications (augmenter les minima sociaux, imposer davantage les bénéfices…) aient une place dans le paysage politique.



5- HISTOIRE,PASSE
- Nationalité : française
- Naissance : 18 Mars 1940 à Les Lilas (93)
- Age : 66 ans
• 1960, elle adhère au PSU.
• 1962, déléguée de la CGT au siège central du Crédit lyonnais.
• 1965, exclue de la CGT comme trotskiste. Adhère à FO dont elle devient déléguée syndicale.
• 1968, elle adhère à Lutte ouvrière (LO) dont elle devient membre du bureau politique.
• 1973, candidate aux élections législatives.
• 1974, candidate à l'élection présidentielle, elle obtient 595 247 voix (2,33 % des suffrages).
• 1979, candidate aux élections européennes, tête de liste LO/LCR qui obtient 3,09 % des suffrages.1981, candidate à l'élection présidentielle (2,30 % des suffrages).
• 1988, candidate à l'élection présidentielle (1,99% des suffrages).
• 1995, candidate à l'élection présidentielle ( 5,3% des suffrages).
• 1998 - 2004, Conseillère régionale d'Île-de-France.
• 1999 - 2004, députée européenne.
• 21 avril 2002, candidate à l'élection présidentielle, elle obtient 5,72% des suffrages et se place en cinquième position sur les 16 candidats présents à ce premier tour.
• 2004, candidate sur la liste LO-LCR aux élections européennes.
• 2007, candidate à l'élection présidentielle.

un père manœuvre et anarchiste, une mère employée et que l’on grandit dans une banlieue ouvrière, elle a dû arrêter de travailler pour élever ses quatre enfants.

6- Vie privée vie publique
En 2002, Arlette Laguiller a accepté de parler de sa vie privée : "contrairement à ce que certains pourraient imaginer, je ne suis pas lesbienne, mais si je l'étais, je le dirais : ça ne me gênerait pas. Je n'ai aucun préjugé à ce sujet [...] J'ai dans ma vie un homme que j'aime, mais je le cache". Il s'agît de Bernard qui partage sa vie depuis plus 20 ans. Elle n'a pas voulu d'enfant parce que "il est difficile pour une femme de mener de front des responsabilités politiques et une vie familiale".

7- LO

-Politique français d’extrême auche
-son parti
-couleur rouge + la faucille


classe ouvrière


8- SLOGANS, MOTS CLES « travailleurs, travailleuses, on vous ment, on vous spolie ». (feminine,masculine)



9- STRATEGIE

contrôler l’appareil productif ( nationalisation des entreprises ), faire disparaître le capitalisme en faisant disparaître le droit de propriété privée

un parti ouvrier, communister, révolutionnaire capable de defender les intérêts des travilleurs, à courts termes (licenciements,chômage,
salaires, conditions de travail et de logement…) et à long terme (inégalités entre homes et fammes, pollution, guerres, famines…)



10- But : Donner le pouvoir aux ouvriers (prolétariat )


11- PROMESSES
: Les promesses ne remplacent pas les logements 

« Je suis un peu au-delà des 500 promesses de signatures, (…) mais nous avons encore l'espoir d'en avoir un peu plus, parce qu'il y a des élus qui nous ont dit de repasser car ils attendaient de voir qui se présentait. Donc je suis très confiante pour l'instant. »

12- Son atout : pour son baroud d’honneur
Sa faiblesse : quarante ans de révolution ajournée, ça use, ça use…
Arlette Laguiller se présente une dernière fois

Son programme : libérer les travailleurs spoliés par le capitalisme en se réappropriant les moyens de production. Premier succès d’estime avec près de 600.000 voix.
se fonde sur les acquis politiques du mouvement communiste révolutionnaire et, en conséquence, sur les bases programmatiques exprimées par le Manifeste communiste, les quatre premiers congrès de l'Internationale communiste et le Programme de transition, programme de fondation de la Quatrième internationale.






LO

L’origine

Lutte ouvrière prend ses origines en la personne de David Korner, alias Barta, jeune militant trotskiste roumain qui, avec trois autres camarades, rallie en 1936 les trotskistes français exclus de la SFIO qui viennent de constituer le Parti ouvrier internationaliste. Autour de lui le groupe s’élargi sensiblement lorsqu’avec d’autres il entre sur l’indication de Trotski au PSOP de Marceau Pivert (c’est l'« entrisme »). Indisposé par l’état d’esprit « petit-bourgeois » qui règne dans la IVème internationale au moment de l’éclatement de la seconde guerre mondiale, Barta se retire suite à un banal malentendu et avec son groupe composé alors d’une dizaine de militants il constitue modestement l’Union Communiste avec l’intention d’établir …« un contact réel et étendu avec la classe ouvrière »… L'U.C. se consacre principalement à la propagande contre la guerre. Sous l’occupation, le groupe se maintien et diffuse les premiers numéros de La Lutte de Classe, autant que possible, à l’image de Pierre Bois [1], alias Vic, jeune cheminot réfractaire au STO ou de Mathieu Bucholz, militant communiste finalement repéré et assassiné à la Libération par des militants du Parti communiste qui l’accusent d’être un nazi. L’injustice de ce crime conduit un jeune communiste de 16 ans, Robert Barcia alias Hardy, ami de Mathieu Bucholz, à basculer définitivement dans le trotskisme.

La crise

En 1947, le groupe compte toujours une dizaine de militants. Il déclenche et participe activement à la grève de Renault. Son militant Pierre Bois en est le dirigeant pratique, Barta le dirigeant politique. Une attaque de tuberculose empêche Robert Barcia de participer. A la suite de la grève, le groupe organise le « Syndicat Démocratique Renault » qui comptera jusque 406 syndiqués. La tâche est au dessus de ses forces. La lassitude s’empare de la plupart des militants qui cessent peu à peu toute activité. Pierre Bois et Barta s’opposent sur l’orientation et à la suite d'un conflit au sujet de la rédaction d'un tract, la crise éclate. La scission entre le groupe Pierre Bois et Barta est consommée en 1949 et l’UC disparait en 1950.

La reconstruction

Robert Barcia, démissionnaire à l'été 1948 reparait dès 1950 et en compagnie de Pierre Bois, toujours actif chez Renault, tente de recoller les morceaux. Pendant 5 ans le groupe tente de se reconstituer. Fondé en 1956 Voix Ouvrière regroupe beaucoup d'anciens du « groupe Barta ». Barta participe en écrivant des articles mais ne reprend pas sa place de dirigeant. Voix Ouvrière circule sous la forme d’un petit journal d’entreprise, pendant plusieurs années en collaboration avec un autre groupe le PCI-Lambert. Voix Ouvrière hebdomadaire commence à être diffusé à partir de 1963 d’abord sur 4 pages, puis sur 8. Après la révolte étudiante et la grève générale de mai-juin 1968, comme tous les mouvements se réclamant du trotskisme et d'autres mouvements d'extrême-gauche, Voix Ouvrière est interdite et dissoute par un décret du Président de la République du 12 juin 1968, en application de la loi du 10 janvier 1936 modifiée "sur les groupes de combat et milices privées". Le mouvement se reforme immédiatement sous le nom de son journal rebaptisé Lutte Ouvrière puis se renforce en nombre et multiplie les bulletins d’entreprise. Il sera le premier groupe politique à présenter une femme aux élections présidentielles en 1974 en choisissant pour porte-parole et candidate nationale Arlette Laguiller. Lutte ouvrière connait par la suite un succès médiatique et politique important. En 2002, Arlette Laguiller obtient 5% des voix aux élections présidentielles.

Régionales 2004

Lors les élections régionales de 2004, Lutte ouvrière fait alliance avec l'autre grand mouvement trotskiste français, la Ligue communiste révolutionnaire, dont le but était d'accroître sa part du vote « protestataire » de gauche. Leur résultat de 4,95%, représente une légère augmentation par rapport au résultat des élections régionales de 1998 (4,83%) mais bien en dessous du résultat des présidentielles de 2002 (10% en les additionnant).

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